De star des ados à reclus du web. C’est l’histoire touchante de Kev Adams, humoriste, acteur et entrepreneur. Dans le dernier épisode de son podcast Génération Do It Yourself, Mathieu Stefani recevait Kev Adams, 32 ans. J'ai du écouter 150 épisodes de ce podcast et j'ai rarement été aussi touché par l'histoire d'un invité. Kevin naît à Paris en 1991. Jusqu'à l'âge de 7 ans, il vit porte de Pantin. Il déménage dans le 16e arrondissement lorsqu'il est jeune adolescent. Dès l’enfance, il sait qu'il veut devenir acteur de cinéma. Il prend des cours de comédie et passe tout un tas de castings, sans beaucoup de succès. Adolescent, il cherche à toucher les étoiles et monte des combines pour rencontrer les stars de l’humour, dont son role modèle Gad Elmaleh. Frustré, il déclare qu’il a été un hater, envieux et jaloux. C’est en 2009 que sa carrière commence. Il obtient un rôle de figurant dans le film LOL. Il est ensuite repéré par la productrice d’Anne Roumanoff et se produit à l’Olympia avant de passer une première fois sur France 2. Mais le véritable décollage commence grâce à l’émission On ne demande qu’à en rire de Laurent Ruquier. Entre 2010 et 2015, son succès est fulgurant : - Succès à la télévision avec la série Soda - 2 spectacles de one man show qui cartonnent - Succès cinématographique avec Les Profs 1 et 2 Il devient alors l’humoriste star des adolescents français.  Une image qui aujourd’hui encore lui colle à la peau. À l’époque, on lui prédit une carrière d’étoile filant, le 2Be3 de l’humour. Mais il s’accroche, il insiste, il persévère. Avec ses sociétés de production, il crée des films, des spectacles, des séries… un oeuvre gargantuesque pour un jeune homme hyperactif qui a aujourd’hui 32 ans. Certains médias, ceux de l’intelligentsia française le détruisent à la première occasion. Ils s’acharnent sur la personne, au contraire des médias plus populaires. Ils prédisent des échecs de manière systématique. Il lance des business. Il tente même s’il échoue souvent. Kev Adams divise et il le sait. Il est une des cibles préférées des « haters du web » comme il les appelle. Ça le touche, ça le blesse mais il les comprend. Il est passé par là. Aujourd’hui encore, il ne comprend pas (et moi non plus), pourquoi les médias du web et les Youtubers le snobent, ce qui les effraient à l'idée de le recevoir. Quoi que vous fassiez, il y aura toujours des gens pour vous critiquer. Dire que ce que vous faites, c’est de la merde. Tracez votre chemin. Ne les écoutez pas. Ce qui fait la différence, ce qui fera votre succès à long terme, c’est la ténacité. Tenez bons.